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N° 73/ Mercredi 24 janvier 2024ne Américaine, prix Nobel d’économie
Un Français sur deux appartient aux classes moyennes, d’après la dernière étude de l’Institut Montaigne. Ce sont ceux compris entre les 30 % les plus modestes, et les 20 % les plus riches, ce qui laisse un vaste espace.
L’intérêt pour les classes moyennes est le nouveau mantra du nouveau Premier ministre et de son gouvernement. À l’approche des élections européennes, on pourrait y voir un intérêt bien compris, mais les différentes aides de l’État ces dernières années n’ont pas suffit à rassurer les classes moyennes comme l’explique l’Institut Montaigne.
Deux catégories de classes moyennes
C’est avant tout le critère des revenus que retient l’autrice de l’étude, avant les catégories socio-professionnelles ou la profession. Elle établit aussi une distinction entre une classe moyenne inférieure aux revenus nets compris entre 1 440 euros et 2 260 euros par mois avant impôt, et une classe moyenne supérieure qui perçoit entre 2 260 euros et 3 100 euros de revenus nets.
100 milliards d’euros d’impôt direct
La perception par les premiers concernés est étonnante, car 63 % des Français déclaraient en faire partie en 2023. Mais ces dernières ont le sentiment de contribuer davantage au système de redistribution français, qu'elles ne reçoivent. « La force contributrice des classes moyennes dans le système de redistribution est une réalité », note l'Institut Montaigne. Le think tank rappelle que les classes moyennes inférieures et supérieures représentent ensemble 40 % des foyers fiscaux et 100 milliards d'euros d'impôt direct. Pour celles-ci, « le bénéfice de la redistribution tend à s'annuler au regard des contributions versées », les prestations sociales étant davantage fléchées vers les plus démunis. C’est pourquoi le gouvernement promet un effort dédié de 2 milliards d’euros aux classes moyennes.
Partenariat commercial avec Interbev
La France est le premier producteur européen de viande bovine, mais reste sous la menace d’une pénurie. La filière est sous tension, alors que des solutions existent dans l’innovation technologique et dans l’agro-écologie, pour garantir des élevages durables et une viande de qualité.
Dans les solutions, les experts soulignent la nécessité de diminuer les exportations de veaux par exemple, moyen lucratif de soutenir un élevage, mais causant un déficit net en viande bovine. Pour garder les veaux « à la maison », il est nécessaire de moderniser les élevages et de pouvoir les nourrir, grâce à la polyculture, qui se développe de plus en plus. Un moyen de pallier la perte de près de 840.000 vaches (-9,6 %) en six ans, selon l'Institut de l'élevage (Idele).
Une polyculture réussie
Par exemple, la ferme de Germainville, située dans le nord du département de l’Eure-et-Loir (260 hectares), propose un cas concret de diversification réussie. Partie d’un système céréalier traditionnel du Thymerais Drouais, Fabien Perrot a introduit un cheptel de bovins (environ 200 animaux nourris à l’herbe et élevés en plein-air intégral), un cheptel ovin (une trentaine de brebis et leurs agneaux), il a planté des haies intra-parcellaires (environ 1500 arbres d’une trentaine d’essences différentes), et diversifié l’assolement (plus d’une quinzaine de cultures différentes). À cela, il a ajouté la culture de légumes de plein champ grâce à la mise en place de l’irrigation. Enfin, il a pu labelliser tout cet ensemble en agriculture biologique. Cette transformation vertueuse devrait faire des émules.
Pour en savoir plus
https://www.agriculture-circulaire.fr/ferme-de-germainville-quand-le-vegetal-et-lanimal-se-marient/
Plus d’informations
https://www.agriculture-circulaire.fr/
LE CHIFFRE |
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Dominique Artus |
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