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N° 76/ Mercredi 14 février 2024ne Américaine, prix Nobel d’économie
Crédit : ShutterstockCe n’est pas une vraie surprise, mais l’industrie de la musique est en passe d’être profondément impacté par l’intelligence artificielle. Si l’IA générative et ses dérivés ont ajouté des « instruments » et donc des capacités de création pour les artistes, les évolutions potentielles sont plus inquiétantes.
Plus de la moitié des créateurs interrogés par une étude (15 000 entre l’Allemagne et la France) confirment utiliser l’IA dans leurs travaux. Le cabinet allemand Goldmedia, auteur de l’étude dans les deux pays, estime le futur marché de l’IA générative musicale à plus de 3 milliards de dollars en 2028 (300 millions en 2023). Soit 28 % de la collecte mondiale des droits musicaux de 2022.
Et le risque, bien sûr, est que cette croissance fulgurante se fasse sans les artistes et donc à leur détriment.
Selon l'étude, en 2028, 27 % des revenus des auteurs et créateurs de la Sacem et de la Gema (société de droits d’auteur allemande) pourraient être mis en danger par l'IA générative. Les artistes sont pleinement conscients de ce risque : 71 % des membres interrogés craignent que l'IA empêche les créateurs de musique de vivre de leur travail.
Cela reviendrait en fait à conserver les droits au même montant qu’en 2022 et que les nouvelles productions soient produites par l’IA. D’un côté, un marché traditionnel qui stagne, de l’autre une très forte croissance…mais sans les artistes. « Cette étude montre à quel point il faut que nous travaillions pour que cette IA existe, mais soit vertueuse et apporte une juste rémunération aux créateurs, ce qui passe avant tout par la transparence », a commenté la directrice générale de la Sacem, Cécile Rap-Veber.
Partenariat commercial avec Interbev
Le cheptel français a connu des croisements…Avec des zébus. Étonnant, mais pas tant que ça pour les spécialistes qui ont étudié les différents mouvements liés à l’élevage en Europe.
Tout est parti du Proche-Orient, comme l’explique Joséphine Lesur, “archéozoologue”. “ La domestication d’animaux qui mène à l’élevage commence quant à elle, il y a plus de 10 000 ans au Proche-Orient au sein de sociétés sédentaires qui pratiquent déjà l’agriculture. Cela concerne le bétail comme les bovins, les chèvres, les moutons ou encore le porc”.
En Europe centrale, la production bovine tient la corde entre les 1er et 5e siècle, et représente 50 % des animaux d’élevage, devant les moutons et les cochons. Des découvertes techniques ont permis d’améliorer les conditions d’élevage, l’alimentation, le logement, la reproduction et surtout la sécurité. Des sources de l’Antiquité montrent que les étables étaient équipées d’un système d’évacuation des déjections par exemple. Au Moyen-âge, l’assolement triennal permet une meilleure rotation des cultures et développe le fumier “d’étable” qui renforce encore l’élevage, bovin et porcin notamment. La viande devient un produit de consommation plus régulière.
Les recherches du siècle des Lumières
Mais c’est durant le siècle des Lumières que les recherches scientifiques sur l’élevage marquent un tournant majeur. Notamment les étables gagnent en hauteur et en systèmes d’aération, le purin est récolté et stocké en attendant de servir de fertilisant. En Grande-Bretagne, on débat des systèmes d’élevage et de leur utilité. Ensuite ce seront les élevages intensifs, dès 1920 aux États-Unis, puis en Europe, permis aussi grâce aux progrès de la science vétérinaire. Avant que ces pratiques ne soient discutées et modifiées pour arriver aujourd’hui à un meilleur équilibre et à des élevages raisonnés, surtout en France. Pour le plus grand bonheur des éleveurs et des consommateurs.
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LE CHIFFRE |
Le marché mondial du jeu vidéo devrait battre de nouveaux records cette année et la suivante, pour atteindre en 2026 le chiffre exceptionnel de 207 milliards de dollars.
“Soigner les gens ? C’est le plus beau métier du monde.” Alexandre Sifer, interne en ophtalmologie, partage son quotidien hospitalier sur ses comptes Instagram et TikTok. Entre anecdotes vécues, réalités difficiles des étudiants en médecine et perceptions des jeunes médecins par les patients, il offre un regard authentique sur le monde hospitalier.
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« L’objectif est d’assurer un TGV sur deux ce week-end ». Christophe Fanichet, patron de SNCF Voyageurs. |
La Chine représente désormais plus de 50% de la production mondiale de navires commerciaux, contre 5% pour l'Europe entière. Les Américains ont disparu totalement du marché, ne construisant plus que des bateaux militaires pour leur Marine.
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Dominique Artus |
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