Premier implant neuronal pour un humain,
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N° 74/ Mercredi 31 janvier 2024ne Américaine, prix Nobel d’économie
Un premier humain a reçu un implant neuronal
« Le premier humain a reçu un implant Neuralink hier, et se remet bien. Les résultats initiaux montrent une détection prometteuse », a commenté Musk sur X, son réseau favori. Dans le détail, il s’agissait d’implanter au sein du cerveau, dans les régions qui contrôlent le mouvement, des fils souples parcourus d’électrodes chargées de détecter les « potentiels d’action » déclenchés par les neurones, et porteuses de « l’intention » du porteur de l’implant. Ces signaux cérébraux sont transmis sans fil à un dispositif externe, qui les décode.
Évaluer la sécurité du dispositif
Ayant obtenu l’autorisation pour des essais en mai dernier, Musk fidèle à sa tactique d’action rapide, a lancé la détection de volontaires très rapidement pour arriver à cette première expérience. L’ambition de ce premier test clinique reste modeste : nommée « Prime » (pour Precise Robotically Implanted Brain-Computer Interface), il s’agit d’évaluer « la sécurité de notre implant et de notre robot chirurgical », ainsi que « la fonctionnalité initiale de notre implant pour permettre aux personnes paralysées de contrôler des dispositifs externes par la pensée », annonçait Neuralink en septembre.
« L’homme augmenté » pour bientôt ?
Mais ensuite, les possibilités pourraient être infinies. Activer des bras robotisés ou des exosquelettes, détecter au plus tôt la récidive d’une tumeur cérébrale, permettre à des personnes souffrant de locked-in-syndrome de s’exprimer et de piloter des machines, rendre la vue à des aveugles, traiter Alzheimer ou Parkinson... Et bien sûr, aboutir à « l’homme augmenté », utopie suprême de Musk. Mais le verra-t-il de son vivant ?
Révolution du marché pub français
Le marché publicitaire français est déjà largement capté par les géants américains de la tech. Mais d’après une étude sérieuse commandée par le ministère de la Culture et l’Arcom*, les médias traditionnels se préparent des lendemains difficiles.
En effet, aujourd’hui les Amazon, Alphabet, Bytedance (maison-mère de TikTok) et Meta, captent déjà 50 % du marché (c’était moins de 25 % il y a 10 ans) et si les projections se vérifient, en 2030, ils mettront la main sur 75 % du marché. Les recettes devraient atteindre 18,3 milliards d’euros, sur une progression annuelle de 2,3 %. En 2030, la part de gâteau des géants de la tech aura gonflé d’environ 4 milliards d’euros pour atteindre 12 milliards.
Moins 900 millions
Pour les médias historiques en revanche, la situation ne devrait pas s’améliorer. Ils ne percevront que 6,4 milliards d’euros, contre 7,3 milliards en 2022, soit 900 millions de moins. Déjà minoritaire, leur part des investissements publicitaires aura fondu pour peser 35 % des recettes totales, loin des 75 % affichés il y a une décennie. D’où les nombreuses initiatives de diversification, vers l’événementiel, le rachat d’activités web et bien d’autres, pour récupérer la manne publicitaire, ou des parts de marché.
TF1+ pour se diversifier
Le lancement de la plateforme de streaming TF1+ représente un bon exemple de diversification. Les développements numériques des médias historiques vont croître d’ici 2030 de près de 400 millions d’euros pour atteindre 1,2 milliard d’euros, au global. Insuffisant pour compenser les pertes.
LE CHIFFRE |
56 milliards
C’est le montant record en dollars…que ne touchera pas Elon Musk. Ce plan de rémunération décidé en 2018 vient d’être recalé par un juge du Delaware, à la demande d’un actionnaire de Tesla.
VIDÉO : Protéger le rhinocéros noir
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« L'audiovisuel public, dans un Etat de droit, dans une démocratie, il faut le préserver, et dans un monde qui est en bouleversement technologique immense, si vous voulez le préserver, il faut rassembler les forces ». Rachida Dati, ministre de la Culture, qui pense à un modèle audiovisuel proche de la BBC en Angleterre. |
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L’Organisation Météorologique Mondiale a confirmé mardi le record de température de 48,8°C atteint le 11 août 2021 en Sicile, à l'issue d'un long protocole d'examen des données et des outils de mesure employés pour en assurer la validité scientifique. «Un panel international de scientifiques spécialistes de l'atmosphère a vérifié la température enregistrée par une station météorologique automatisée à Syracuse, sur l'île italienne de Sicile», a indiqué l'OMM dans un communiqué.
Le marché de l'IA générative musicale dépassera les 3 milliards de dollars en 2028, selon une étude du cabinet Goldmedia commandée par la Sacem et son homologue allemande, la GEMA. Un bouleversement qui pose la question de l'impact de ces services sur les droits d'auteur des artistes.
Dominique Artus |
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Réel Média par la rédaction
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