Le meilleur de la tech, de l'innovation et de l'engagement, en 3 mn chrono
N° 69/ Jeudi 04 janvier 2024ne Américaine, prix Nobel d’économie
Crédit : ShutterstockC’est le retour des Magnificent Seven, (en hommage au film célèbre de John Sturges), c’est-à-dire des sept entreprises les plus puissantes du monde, toutes américaines, toutes dans la tech.
L’année 2023 a consacré la supériorité et la puissance de ces mastodontes. La capitalisation boursière cumulée des sept géants a explosé de 73 % en 2023, passant de 6 950 à 12 000 milliards de dollars. Amazon, Tesla, Microsoft, Apple, Meta, Alphabet, et Nvidia, le poids de ces géants est devenu tellement important qu’il porte les indices phares de la bourse américaine.
60 % du Nasdaq
Selon Goldman Sachs, les « Sept Magnifiques » sont responsables pour deux tiers des gains du S&P 500 (+24 % en 2023). Ce club très fermé, seule Nvidia a pu se faire une place, pèse désormais plus du quart de la capitalisation cumulée des 500 plus puissantes entreprises américaines, et près de 60 % du Nasdaq 100. La valorisation de Nvidia, fabricant de puces nécessaires à l’IA, a vu sa valorisation exploser, +246 %, Tesla +130% et Amazon, +77 % complètent ce podium assez fou. Et les analystes semblent très confiants quant à l’avenir à court terme des 7 Magnifiques.
Il s’agira peut-être du prochain Mille et une pattes, ce dessin animé qui avait transformé de nombreux insectes en stars. Cette fois ce sont les fourmis africaines Matabele qui ont bénéficié du tournage d’un document Netflix. Pourquoi ?
Ces fourmis ont développé un système de soins autonome qui leur permet de soigner leurs blessures. Se nourrissant exclusivement de termites, elles sont confrontées à de difficiles affrontements avec leurs proies. Une équipe de chercheurs de l’université de Wurzbourg, en Allemagne, dirigée par le Dr Erik Frank et par le professeur Laurent Keller de l’Université de Lausanne, a publié une étude étonnante dans la revue Nature.
Les fourmis pharmaciennes
Les fourmis sont capables d’identifier les plaies et appliquent des composés et des protéines antimicrobiens sur celles qui sont infectées. Elles prennent ces antibiotiques de la glande métapleurale (unique aux fourmis), qui est située sur le côté de leur thorax. Sa sécrétion contient 112 composants, dont la moitié a un effet antimicrobien ou cicatrisant. Et la thérapie est très efficace : le taux de mortalité des individus infectés est réduit de 90 %, comme l’a découvert le groupe de recherches.
De nouveaux antibiotiques ?
Cette découverte pourrait avoir des implications médicales importantes, car le principal pathogène dans les plaies des fourmis est également une cause majeure d’infection chez l’homme. Les recherches sur ces fourmis continuent, avec l’espoir de découvrir de nouveaux antibiotiques qui pourraient également être utilisés chez l’homme. Les recherches d’Erik Frank sur les fourmis africaines qui soignent leurs congénères blessés ont suscité l’intérêt d’une société de production cinématographique. Les fourmis Matabele apparaissent dans le cinquième épisode de la série Netflix « Life on Our Planet », réalisée par Steven Spielberg, qui s’appelle « In the Shadow of Giants ».
LE CHIFFRE |
Nouvelle hausse de l’inflation en décembre, liée aux prix de l’énergie, mais ce sursaut ne remet pas en cause la baisse globale de l’inflation qui devrait se confirmer au premier trimestre 2024.
L'association Vendredi 13, avec le soutien de la Fondation de France, organise des réveillons à Marseille, pendant les fêtes. Repas et cadeaux sont distribués aux centaines de participants : des personnes sans-abri, des familles qui vivent dans la précarité, des étudiants… Un moment convivial et chaleureux préparé par les bénévoles et professionnels de l'association.
|
« La transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique, qui nécessitent des milliers de milliards de dollars, ne seront possibles qu'avec le soutien financier du secteur privé ». Ajay Banga, président de la Banque mondiale. |
|
Bonne année 2024 !
C'est une bonne nouvelle pour l'environnement et la santé en ce début d'année. En 2023, l'Allemagne a fait mieux que l'objectif annuel d'un maximum de 722 millions de tonnes de CO2, inscrit dans la loi allemande sur la protection du climat. Selon les calculs du groupe d'experts Agora Energiewende, elles ont atteint 673 millions de tonnes de CO2. Selon cet organisme de référence, les émissions de gaz à effet de serre se retrouvent même à leur « plus bas niveau depuis les années 1950 ». Et nettement en baisse par rapport aux 746 millions de tonnes enregistrées en 2022.
Dominique Artus |
Nous espérons que ces infos vous ont intéressé, intrigué, étonné, si c’est le cas n’hésitez pas à vous abonner et à partager. Bonne lecture et à demain.