N° 41/ Vendredi 17 novembrene Américaine, prix Nobel d’économie

Le premier labo d’IA français

Crédit : ShutterstockQuels sont les ingrédients nécessaires pour développer une intelligence artificielle générative, rapide et efficace ? Des investissements bien sûr, des puces dernière génération et de l’humain qualifié. Si en plus, vous réunissez des parrains prestigieux et milliardaires, l’aventure s’annonce bien.

Le lancement de Kyutai, le nouveau laboratoire de recherches français sur l’intelligence artificielle se lance donc avec un maximum d’atouts. 300 millions d’euros, des puces achetées chez Nvidia, l’un des leaders mondiaux (réputé le plus avancé dans les microprocesseurs) et des chercheurs débauchés chez Meta, Deep Mind (société rachetée par Google) ou encore le vice-président IA de Valeo, Patrick Perez.

Kyutai ?

Cela signifie « sphère » en japonais, mais aussi « cute ai », « joli IA », clin d’œil plus ou moins subtil, vous apprécierez. L’équipe de choc des fondateurs compte Xavier Niel à la manœuvre de la présentation à Station F, l’un de ses bébés, accompagné de Xavier Saadé, propriétaire du groupe CMA-CGM et d’Eric Schmidt, ancien patron de Google. Les fondateurs entendent bien faire venir d’autres investisseurs, 300 millions représentant un bon début, mais insuffisant s’il s’agit de rivaliser à terme avec Meta ou Google justement.

Décryptage

Six chercheurs forment l’équipe de base, appelée elle aussi, à se développer rapidement. Les ambitions sont élevées et multiples : freiner la fuite des cerveaux vers la Californie, attirer les meilleurs ingénieurs français de l’X ou de Paris-Saclay, faire décoller l'écosystème français des start-ups de l'intelligence artificielle. Il s'agit aussi de permettre des découvertes scientifiques qui pourront créer de nouveaux modèles d'intelligence artificielle. Organisme à but non-lucratif, Kyutai publiera tous ses codes en accès libre pour les autres chercheurs, comme Open Ai l’avait fait dans un premier temps.

Un avion électrique pour l’agriculture

L’agriculture souffre de nombreuses contraintes, économiques et écologiques, mais reste très dépendante de l’épandage pour protéger les cultures. Les essais concluants d’un avion hybride électrique devraient permettre de mieux protéger l’environnement.

Wright Electric et Axter Aerospace ont annoncé avoir réalisé un pas de plus vers l’aviation électrique. Leur avion agricole hybride, doté d’une puissance combinée de 800 kW, a réussi ses premiers vols. Prometteur pour l’agriculture et à terme, pour l’aviation de tourisme. Cet avion présente un système de propulsion électrique suffisamment puissant et offre des performances inédites dans l’industrie de l’épandage aérien.

Comment ça marche ?

En utilisant la propulsion électrique, cet avion réduit considérablement les émissions de CO2, et propose une alternative plus durable et respectueuse de l’environnement aux aéronefs agricoles traditionnels. L’avion de test sera utilisé pour évaluer et affiner des sous-composants critiques tels que les onduleurs, les moteurs et les batteries, faisant progresser la technologie et la fiabilité des systèmes d’aviation électriques.

Conçue pour décarboner les secteurs des jets régionaux et des grands turbopropulseurs, l’unité de propulsion électrique de 2 MW de Wright Electric se montre compacte et légère, avec une densité de puissance de 10 kW/kg. Cette unité technologique avait déjà été présentée au Salon du Bourget en juin dernier. « Ce sera non seulement un mouvement monumental pour le secteur agricole, mais des succès comme celui-ci sont importants pour l’industrie de l’aviation dans son ensemble alors que nous continuons notre travail pour développer et déployer une gamme de solutions technologiques pour décarboner », a expliqué Jane Ashton, directrice de la durabilité chez EasyJet.

1 500 milliards

Le marché mondial du luxe devrait atteindre 1.500 milliards d'euros en 2023 et croître de 5 à 7% par an jusqu'en 2030. Selon une étude du cabinet de conseil Bain and Company.

VIDÉO : Un badge pour concurrencer le smartphone ?

Seriez-vous prêt à remplacer votre smartphone par un badge ? C’est le projet de Humane, une start-up créée par un couple d'ex-employés d'Apple. Basée à San Francisco, cette entreprise a dévoilé “AI pin”, ce badge futuriste à 655 € est contrôlé par la voix, les gestes ou l'affichage laser qui prend des photos et répond à vos demandes.

• Xi Jinping, le président chinois, a été ovationné mercredi lorsqu’il a affirmé aux chefs d’entreprise américains que la Chine était «prête à être un partenaire et un ami des États-Unis». Près de 300 personnes, parmi lesquelles de nombreux chefs d’entreprise, avaient versé la modique somme de 2000 dollars (1840 euros) pour écouter Xi Jinping lors d’un dîner organisé en marge du sommet de l’Apec (coopération économique Asie-Pacifique) à l’hôtel Hyatt Regency de San Francisco.

• Les mauvaises habitudes ont la vie dure. Selon une vaste étude publiée par l'entreprise NordPass, spécialiste de la protection des données en ligne, les codes les plus utilisés à travers le monde sont également les plus simples à déverrouiller. Et les résultats ont de quoi réjouir les pirates informatiques : le mot de passe le plus utilisé au monde est « 123456 ». les internautes français ne font guère mieux. Le Top 3 hexagonal est dans l'ordre : « 123456 », « 123456789 » et « azerty ». On y trouve toutefois quelques spécificités du pays : « loulou » (7e), « doudou » (9e), « marseille » (11e) ou encore « soleil » (15e).

Nous espérons que ces infos vous ont intéressé, intrigué, étonné, si c’est le cas n’hésitez pas à vous abonner et à partager. Bonne soirée et rendez-vous lundi. 

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