N° 37/ Lundi 13 novembrene Américaine, prix Nobel d’économie

Un badge à commande vocale

Crédit : HumaneDevenu un véritable prolongement de notre cerveau, le smartphone va-t-il disparaître, victime de la prochaine révolution technologique ? C’est sans doute ce qu’espèrent les deux anciens d’Apple, fondateurs de Humane. Cette start-up a inventé un badge à commande vocale AI Pin, qui devrait, selon eux, envoyer nos smartphones à l’usine de recyclage.

Comment ça marche ?

Ce badge sans écran, qui contient une intelligence artificielle bien sûr, se gère à la voix et peut envoyer des messages sur la main, retrouver une information dans nos mails, ou faire une recherche sur Internet. Il s’accroche sur la poitrine et montre plus d’efficacité aujourd’hui en intérieur, que dans un environnement extérieur avec du bruit, mais on pourra aussi le connecter à un casque Bluetooth.

D’autres fonctions pourront être projetées sur la main grâce à un mini-laser, tel l’affichage d’un texto, d’un titre musical, ou encore de la météo de votre ville. L’AI Pin ne permet pas l’accès à toutes les applications de nos smartphones et se pilote à la main. Selon qu’on l’oriente vers le bas ou sur le côté, on accède à différentes fonctionnalités.

Humane a levé 230 millions de dollars

Il dispose aussi d’une caméra qui peut analyser les images et transmettre des informations, comme les calories d’un plat, mais cela reste à expérimenter dans la vraie vie. L’équipe installée à San Francisco, a recruté plusieurs anciens salariés d’Apple ayant travaillé sur l’IPhone. Indépendante, la société a déjà levé 230 millions de dollars depuis sa création en 2018 et compte parmi ses premiers investisseurs un certain Sam Altman, fondateur d’OpenAI, par ailleurs partenaire de Humane. Prometteur.

La révolution des nanosatellites

Plus que jamais pépinière d’entreprises de haute technologie, Toulouse accueillera bientôt une nouvelle usine de fabrication de nanosatellites de la société U-Space, dans le quartier de Montaudran. L’ouverture est prévue en juin 2024 pour une production future de 300 unités par an.

Décryptage

Après avoir lancé son premier satellite (NESS) pour le CNES en octobre dernier, la société toulousaine passe logiquement à la phase d’industrialisation d’autant qu’il y a plusieurs contrats à honorer. « Nous avons déjà sept projets de construction de satellites en cours », explique son président. Il s’agit en fait du premier satellite d'une constellation qui pourra en compter de quelques dizaines à des centaines. Ces nanosatellites sont des structures ne dépassant pas 60 cm³ et dont la masse est comprise entre 4 et 100 kg. 

Révolutionner l’accès à l’Internet haut débit

Le site se composera de trois zones distinctes. La première servira au stockage des équipements. La deuxième sera dédiée à l’assemblage, à l’intégration et aux tests des premiers satellites d'une constellation. La troisième et dernière zone enfin, sera consacrée exclusivement au développement des moyens de production en série, à leur qualification, et à la montée des cadences de production. U-Space envisage de produire un satellite par jour d’ici fin 2026.

Sur le modèle de OneWeb ou Starlink, le développement express des constellations de nanosatellites entend révolutionner l’accès à Internet en haut débit, notamment pour les utilisateurs éloignés des réseaux terrestres standard. Et U-Space espère devenir un leader européen dans la production de ces nanosatellites d’ici à 2025.

12 ans

Comme l’incroyable longévité du rover Curiosity de la NASA, envoyé sur Mars il devait vivre… deux ans. Il est alimenté en énergie par un générateur thermoélectrique à radio-isotopes (RTG), qui produit de l'électricité à partir de la désintégration du plutonium-238.

VIDÉO :

13 novembre : le récit bouleversant de deux victimes. Jean-Luc Wertenschlag et Anne-Sophie Clément ont tous les deux été témoins des attentats du 13 novembre 2015. Lui, habitant au-dessus de La Belle Équipe, a porté les premiers secours. Elle assistait au concert des Eagles of Death Metal au Bataclan. Deux perspectives, unis par une tragédie partagée vécue à quelques rues de distance, mais gravée dans leurs mémoires à jamais. 8 ans après, ils témoignent.

• La compagnie aérienne de Dubaï, Emirates, a annoncé lundi une commande de 95 avions auprès du constructeur américain Boeing pour un montant de 52 milliards de dollars, lors du salon de l'aéronautique de l'émirat du Golfe. De son côté, Airbus est en discussion avec a compagnie turque Turkish Airlines pour vendre 355 avions, dont 240 ferme. Elle l’a annoncé ce lundi.

• Ferrari distance ses rivaux. Toujours plus nombreux, les clients ultra-riches propulsent le marché à des niveaux de prix inédits, dans des volumes dépassant 250.000 unités par an. La marque italienne est la mieux placée pour en profiter, elle vient d'atteindre 38 % de marge.

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