N° 63/ Mardi 19 décembrene Américaine, prix Nobel d’économie

Paris 2024, JO les plus écologiques ?

Crédit : AFP NewsComment rendre ces JO plus écologiques ? Les engagements de Paris 2024 sont multiples et de nombreux projets en cours. La course contre la montre et contre les émissions de carbone est enclenchée. Pour les résultats, rendez-vous après les épreuves.

Deux postes principaux émettent le plus de carbone : la construction et les déplacements. La construction de sites olympiques a été réduite au minimum. Paris 2024 a surtout choisi d'utiliser 95 % d'infrastructures existantes ou temporaires. Puis l’engagement a été pris de construire le plus sobrement possible les lieux emblématiques comme le village des athlètes, le centre aquatique, ou l’Arena.

Béton bas carbone

Avant même la construction des 330.000 m² de surface de plancher du village, en Seine-Saint-Denis, une grande partie des déblais a été évacuée par la Seine, évitant plus de 25.000 camions. Le plus possible, les bétons sont « bas carbone », voire « très bas carbone », les cloisons démontables et chauffées par géothermie, ces sources de chaleur collectées en profondeur.

Paris 2024 a estimé que les déplacements seraient le premier poste d'émissions, à commencer par ceux des spectateurs. Mais il reste plus difficile d'avoir la main sur ces voyages. Cet été, trois comités nationaux s'étaient dits prêts à venir par le rail : les Britanniques, les Néerlandais et les Belges. Sur place, tout sera fait pour que les spectateurs se rendent sur les sites en transports en commun, les stades ont été choisis pour être tous accessibles. 

Un repas sur deux végétarien

Pour la restauration, le pari a été fait de réduire de moitié l'empreinte carbone des 13 millions d'assiettes qui seront, au total, servies aux athlètes, spectateurs, journalistes et à l'ensemble des collaborateurs, avec 80 % de produits français, dont un quart dans un rayon de 250 kilomètres. L'objectif est qu'un repas sur deux soit végétarien sur les 3,5 millions qui seront avalés par le staff et les volontaires.

Annonce emblématique d’Emmanuel Macron, « rendre la Seine et la Marne baignables » reste aujourd’hui un vœu pieux, y compris pour les trois épreuves de natation initialement prévues. Pour minimiser les risques, des bassins de retenue des eaux usées et pluviales sont en construction, l'un à Austerlitz (qui pourra contenir l'équivalent de 20 piscines olympiques) et d'autres en amont de la capitale. « On sera prêt à l'été 2024 », a assuré récemment le préfet d'Île-de-France.

Technologie de dessalement à l’énergie solaire

Ils apportent de l’eau douce dans plus de vingt pays, grâce à leur technologie de dessalement d’eau avec l’énergie solaire. La société Osmosun, installée à Chartres, a déjà traité plus de 2 millions de tonnes d’eau.

Cette PME en forte croissance fournit des unités de traitement de l’eau et de dessalement de différentes tailles, pour s’adapter aussi bien aux besoins des particuliers (1 à 500 m3) que des entreprises ou des collectivités (jusqu’à 50 000 m3). Ses unités sont alimentées par l’énergie solaire, sans batteries et les rejets de saumure sont limités et maîtrisés.

L’eau et l’énergie solaire

« Nous sommes nés d’une idée : produire de l’eau douce pour la rendre accessible à tous. En utilisant pour se faire l’énergie du soleil, nous créons un lien entre deux éléments qui sont devenus cruciaux pour nous, l’eau et l’énergie », explique le DG et co-fondateur, Maxime Haudebourg.

En circuit court

L’entreprise, pour rester fidèle à ses engagements pour la planète, compte aussi développer un maximum de circuits courts et, tout récemment, a créé son propre atelier de chaudronnerie. Une manière pour elle d’internaliser une partie critique de sa chaîne de production. 

2,6 millions

Le nombre de téléchargements en 3 jours, du nouveau réseau Threads, lancé par Meta en Europe.

VIDÉO : L’IA ressuscite les morts

L'intelligence artificielle pour ressusciter les morts ? En Chine, l’IA redonne vie aux défunts. Face au deuil, de plus en plus de Chinois créent des avatars virtuels de leurs proches décédés à partir de vidéos et de photos.

• Lancé il y a 18 mois, bien après les autres projets européens de petits lanceurs, MaiaSpace, filiale d’ArianeGroup, veut faire voler sa fusée dès fin 2025. Dernier-né de la quinzaine de projets européens de micro et mini-lanceurs (de 100 à 2000 kg de charge utile) en Europe, MaiaSpace s’est fixé un objectif ultra-ambitieux : développer un lanceur en seulement quatre ans, décliné en deux versions.

• Aujourd'hui, le pétrole, demain, le lithium, l'hydrogène naturel, le tungstène… Le secteur minier fait à nouveau rêver en France. La transition énergétique et l'électrification de la société reposent sur l'utilisation de ces éléments. L'hydrogène pour décarboner l'industrie, le lithium pour produire les batteries des véhicules électriques…L'Europe en a également fait un de ses chevaux de bataille, en légiférant sur les matières premières critiques.

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