Bluesky, nouveau réseau social
N° 49/ Mercredi 29 novembrene Américaine, prix Nobel d’économie
Les éditions se succèdent et les résultats concrets se font souvent attendre. C’est du moins l’impression tenace qu’on en retient, tant ces grand-messes tiennent souvent plus de la déclaration d’intention que de l’avancée objective. Mais restons positifs et voyons ce qui nous attend dans cette édition qui s’ouvre demain à Dubaï, jusqu’au 12 décembre.
Le roi Charles fera le discours introductif, le pape et Joe Biden ne viendront pas, (n’y voyez aucun lien de cause à effet), mais Bill Gates et Emmanuel Macron, Lula ou Zelensky seront eux présents. Plus de 80 dirigeants mondiaux seront là, 196 pays représentés, et ces chiffres attestent de l’importance prise au fil des années par cet événement.
Préserver les forêts tropicales
Lula veut porter un projet très ambitieux, la création d’un fonds destiné à préserver les forêts tropicales dans 80 pays. Depuis son retour au pouvoir, le président brésilien s’est efforcé de tenir l’une de ses promesses phares, diminuer la déforestation dans son pays. En 2021, Bill Gates a publié Climat : comment éviter un désastre - Les solutions actuelles. Les innovations nécessaires. En 2022, lors de la COP27, sa fondation a annoncé qu’elle allait verser 1,4 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) à des petits agriculteurs en Afrique et en Asie. Il devrait à nouveau faire des dons significatifs.
Tripler les capacités renouvelables et nucléaires
Côté français, Emmanuel Macron présentera samedi et dimanche plusieurs objectifs : tripler les capacités renouvelables dans le monde d’ici à 2030, tripler également les capacités nucléaires d’ici à 2050, accélérer la fin des financements privés pour des centrales à charbon, préserver les puits de carbone et démontrer le lien entre lutte contre la pauvreté et engagements climatiques ou pour la biodiversité.
Côté américain, Joe Biden ne viendra pas et c’est John Kerry, ancien secrétaire d’État et sénateur qui représentera les États-Unis. Ni ministre ni élu actuel, le désengagement semble acté.
Crédit : ShutterstockC’est bleu comme Twitter, les publications ressemblent à celles de Twitter, on peut « liker » comme sur Twitter, mais ce n’est pas Twitter. Bluesky, le nouveau réseau lancé par Jack Dorsey (ex patron et créateur…de Twitter), vient d’atteindre les deux millions d’utilisateurs.
Pendant ce temps, X a perdu 30 millions d’utilisateurs dans le monde et la tendance ne devrait pas s’inverser. Sur Bluesky, les publications font 300 caractères, tout est gratuit, et il y a une liste d’attente longue, très longue, pour s’inscrire. On a compté jusqu’à un million de personnes en attente, explique Benjamin Vincent sur France Info. De plus en plus de médias, de journalistes ou de personnalités, s’inscrivent ou souhaitent le faire.
Thierry Breton en guest star
Et ainsi que l’a confié Thierry Breton, commissaire européen, à son entrée sur le réseau en octobre dernier, « on sent qu’il y a moins de monde, mais pourtant c’est plus humain ». Il a parallèlement déclenché deux enquêtes contre X et Elon Musk, on comprend donc son intérêt pour Bluesky.
Retour aux origines
Si Bluesky ressemble autant à l’ex-Twitter, c’est tout simplement parce qu’au départ, c’est un projet lancé au sein de Twitter par Jack Dorsey, le créateur du réseau en décembre 2019. Deux ans plus tard, Bluesky, voulu comme un réseau social « ouvert et décentralisé », s’émancipe et devient une entreprise indépendante avec le même Jack Dorsey, au conseil d’administration.
Dorsey souhaite ainsi revenir aux origines des réseaux sociaux, ouverts et gratuits. Avec modération ? Il faudra lui poser la question. Pour l’instant, le petit dernier doit faire ses preuves, X pèse toujours 225 millions d’utilisateurs et Mastodon 14 millions. Mais Dorsey connaît la recette.
LE CHIFFRE |
Part des personnes qui utilisent principalement Whatsapp et ses nouvelles chaînes pour s’informer dans le monde, selon un sondage Reuters Institute.
Mehdi Coly et Arthur Auboeuf, fondateurs de Team for the Planet, mobilisent le monde pour agir sur le climat. Leur mission : dénicher 100 innovations décarbonantes majeures et connecter créateurs et entrepreneurs. Avec 115 000 actionnaires, simples citoyens, entreprises, étudiants, chaque vote compte, pour bâtir la société climatique du futur. Un appel à l'action collective pour un avenir durable.
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« L'intelligence artificielle est trop importante pour ne pas être bien régulée ». Kent Walker, président des affaires publiques de Google. |
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Nouvelle coqueluche dans l'IA : Pika Labs, le ChatGPT de la vidéo. En l'espace de six mois, l'équipe de quatre personnes de Pika Labs a levé plus de 55 millions de dollars auprès d'investisseurs reconnus de l'écosystème de l'intelligence artificielle. Cette startup développe un outil qui permet, à l'instar de ChatGPT pour le texte et les images, de créer une vidéo à partir d'une simple commande.
Moins d'une entreprise sur cinq est sur la bonne voie pour atteindre la neutralité carbone en 2050, alors que trois ans d'efforts et de collaboration intersectorielle « suffiraient » pour faire de la décarbonation un atout économique et non plus un obstacle, estime le cabinet Accenture dans deux études. Dans son rapport « Destination net zéro », le cabinet de conseil a analysé les engagements en termes de neutralité carbone, les données d'émission et les activités de décarbonation de 2.000 entreprises dans le monde.
Dominique Artus |
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