N° 33/ Mardi 7 novembrene Américaine, prix Nobel d’économie

Un robot rien que pour vous

Un an après la révolution de ChatGPT, OpenAI veut encore innover pour conserver son avance sur la concurrence. Fort de ses 100 millions d’utilisateurs actifs mensuels au début 2023 (d’après Sam Altman son PDG), la société s’apprête à lancer plusieurs innovations, dont des bots (robots conversationnels) personnalisés. D’abord pour les entreprises, même si certaines ont déjà développé leur propre système, et ensuite pour les particuliers.

Une version turbo

Avant cela, voici la version turbo de ChatGPT-4, avec des données actualisées jusqu’en avril 2023. La dernière version s’arrêtait en 2021. Ensuite, la possibilité de requêtes longues, très longues, jusqu’à 300 pages !

Un robot conversationnel personnalisé

Et surtout, la possibilité de chatbots personnalisés, créés par les utilisateurs ChatGPT Plus et par les entreprises. Ils pourront être distribués sur une boutique dédiée, le GPT Store, et même vendus. OpenAI partagera les revenus, d’une manière qui reste encore à définir. Les GPTs personnalisés, qui ne demandent aucun code de programmation, se conçoivent simplement en démarrant une conversation, en donnant des instructions et des connaissances supplémentaires, et en précisant ce que le bot peut faire (rechercher sur internet, générer une image, analyser des données). La création et le partage de GPTs est disponible dès à présent.

Gérer les droits d’auteur ?

Enfin, pour répondre au délicat sujet des droits d’auteur, et face à la montée des réclamations dans le monde entier, OpenAI tente d’apaiser les esprits en proposant un nouveau programme : copyright shield. Les entreprises et les développeurs qui font face à des plaintes pour violation du copyright pourront demander un coup de pouce financier à OpenAI. La société pourrait régler les frais induits. Reste à connaître clairement les modalités de ces remboursements.

La tech au secours des dauphins

Crédit : ShutterstockPlus de 1 300 dauphins se sont échoués l’hiver dernier sur la côte atlantique et ces images dramatiques avaient fait le tour du monde. Moins de poissons, présence plus près des côtes, de nombreux cétacés ont été pris dans les filets (entre 4 000 et 8 000 d’après une étude de l’Ifremer). Grâce à des balises bio-inspirées, les pêcheurs pourront continuer de travailler tout en protégeant les dauphins.

Afin de lutter contre ces accidents de pêche et ces échouages trop importants, la pêche sera interdite dans le golfe de Gascogne du 22 janvier au 20 février, pendant les trois années à venir, pour tous les bateaux de huit mètres et plus. L’objectif est de lutter contre les captures accidentelles de dauphins, qui se sont multipliées, notamment l’hiver dernier. Mais des dérogations ont été prévues pour que les pêcheurs puissent continuer à sortir en mer et à gagner leur vie.

Des balises bio-inspirées

C’est là qu’intervient la technologie innovante de la société Octech avec ses balises bio-inspirées. Les scientifiques avaient remarqué que les cétacés s’adaptaient très vite aux balises simples, à émission permanente et finissaient par ne plus en tenir compte et se prendre dans les filets. L’entreprise a développé une gamme de balises bio-inspirées, nommée Cetasever Dolphinfree. Contrairement aux modèles existants, ces appareils intelligents n'émettent pas en continu et ne s'activent que lorsqu'ils repèrent un animal dans un rayon de 250 mètres.

Comment prévenir les dauphins

« Le dauphin ne voit un filet qu'à deux ou trois mètres de distance, et c'est souvent trop tard. Les scientifiques n'en comprennent pas encore la raison exacte, mais lorsqu'il est pris dedans, alors que sa force lui permettrait de le déchirer, l'animal s'y entortille et se noie », explique dans Les Echos Hubert Leon, président d’Octech, basée à Brest. Cette solution vise donc à avertir les cétacés en amont. Lorsqu'ils sont repérés, un signal de quelques microsecondes leur est envoyé reprenant l'écho sonar d'un congénère pris dans les mailles.

 La PME, qui a consacré 1 million d'euros sur cinq ans au développement des deux modèles, a vendu 1 000 balises Dolphinfree en 2023. Notamment en France, où les dispositifs sont subventionnables dans le cadre du plan d'action cétacés, mais aussi en Écosse, en Suède ou au Canada. Grâce à cette réussite, la société travaille déjà sur de nouvelles solutions bio-inspirées pour protéger d’autres espèces.

500 millions

En dollars, c’est la plus grosse levée de fonds pour l’intelligence artificielle en Europe, réalisée par un consortium d'entreprises allemandes qui placent cette somme record dans Aleph Alpha, une start-up allemande. L’entreprise souhaite concurrencer ChatGPT avec une IA explicable et plus sécurisée.

VIDÉO : Qu’est-ce qu’un mentaliste ?

Fasciné par le sourire, Thanh, photomentaliste, se promène dans les rues pour déchiffrer les pensées des passants et les faire sourire. Il partage ces instants uniques sur Instagram, car à ses yeux, la véritable magie réside dans la quête de ce sourire inoubliable.

• Selon une étude de Waymo, basée sur les données de l'assureur Swiss Re, à distance parcourue égale, les voitures autonomes font baisser les réclamations pour blessures de -100%, celles pour dommages matériels de -76%, par rapport à la conduite manuelle.

• Pour que l'Europe rattrape son retard dans le spatial, et en raison du retard d'Ariane 6, la France accepte la concurrence à Ariane Espace, en ouvrant le marché intérieur aux PME privées européennes en train de développer des micro-lanceurs.

  
  

Nous espérons que ces infos vous ont intéressé, intrigué, étonné, si c’est le cas n’hésitez pas à vous abonner et à partager. Bonne soirée et rendez-vous demain. 

 Suivez-nous sur Instagram, Facebook, TikTok, X et Linkedin.