N° 64/ Mercredi 20 décembrene Américaine, prix Nobel d’économie

Des vélos électriques de fonction

Crédit : ShutterstockPlace au vélo électrique de fonction. Parions qu’il va devenir un élément majeur, sinon de pouvoir comme l’était la voiture, mais d’attractivité pour les candidats désireux d’entrer dans une entreprise.

De plus en plus d’entreprises proposent des vélos à leurs salariés, à la fois pour répondre à une demande croissante et pour l’inclure dans leur bilan RSE. En mettant des vélos à disposition de ses salariés dès 2017, le Crédit Agricole centre-Est est l'un des précurseurs de cette tendance en France. Récemment, la banque a étoffé son parc en augmentant le nombre d'appareils de 10 à 25, auxquels se rajoutent 7 vélos de service. La demande, elle, progresse encore plus vite.

Critères de sélection

Plusieurs critères ont été retenus pour sélectionner les employés qui peuvent en bénéficier pour le moment : habiter à moins de 11 kilomètres du lieu de travail, et emprunter un circuit qui présente des garanties de sécurité, par exemple des pistes cyclables. L'entreprise essaie également de respecter la parité lors de l'attribution. 

Le vélo devient attractif

Jean-Christophe Melaye a crée Bee.Cycle en mai 2019. Sa société propose aux entreprises des offres de vélos de service et de vélo partagé sur mesure en fonction de leur taille, dans toute la France. Selon les clients, la demande varie de un à plusieurs centaines d'appareils. Quatre ans et demi plus tard, l'entrepreneur constate dans Le Figaro, que « tout le monde commence à s'y intéresser, c'est même difficile de déterminer une cible. Le vélo devient attractif, les entreprises ont compris qu'une simple aide à l'achat ne suffisait pas, elles ouvrent les vannes », affirme-t-il. 10 à 20.000 vélos de fonction seraient ainsi en circulation aujourd'hui dans l’Hexagone. Un chiffre qui va croître fortement dans les années à venir. 

ERA, le Tesla de l’aviation ?

ERA sera-t-il le Tesla de l’aviation ? L’avion électrique à la Française poursuit son développement à grande vitesse. L’avionneur toulousain Aura Aero affirme avoir décroché une commande de cinquante exemplaires de son avion électrique hybride ERA (pour Electric Regional Aircraft) et de cent options supplémentaires de ce petit appareil destiné au transport régional de passagers et de marchandises.

C’est le transporteur régional JSX, une compagnie aérienne américaine basée à Dallas (Texas) qui s’est engagé. L’avion émettrait 80 % de CO2 de moins que les autres appareils. Équipé de huit moteurs électriques fixés sur une voilure haute et de batteries, cet aéronef de dix-neuf places – disponible en plusieurs versions (cargo, passager, militaire) – est capable de décoller sur des petites pistes de 800 mètres et de parcourir, avec une autonomie d’une à deux heures, jusqu’à 1 200 kilomètres. 

Carnet de commandes à 8 milliards

Cette lettre d'intention vient rejoindre un carnet de commandes comptant « 500 appareils (contre 330 il y a un an, NDLR), représentant une valeur de l’ordre de 8 milliards de dollars », affirme Jérémy Caussade, l’un des trois fondateurs d’Aura Aero et président de l’entreprise née en 2018. « « On change d’échelle, ces commandes sont la preuve qu’on ne vend pas du rêve. On est bien avancés et positionnés sur le marché de l’avion bas carbone ».  Car sur le secteur du petit avion vert, Aura Aero n’avance pas seul. D’autres start-ups, souvent domiciliées à Toulouse, projettent, elles aussi, de fabriquer leur engin.

Nouveau développement aux États-Unis

Un accord de coopération a également été conclu, en novembre, entre le constructeur toulousain et Republic Airlines, une compagnie aérienne nord-américaine qui opère pour American Eagle, Delta Connection et United Express, portant sur plusieurs exemplaires d’ERA dont le nombre n’a pas été dévoilé.

6,3 millions

En une seule minute : 6,3 millions de recherches Google sont effectuées, 241 millions de messages électroniques sont envoyés, et ce n'est que la pointe émergée de l'iceberg.

VIDÉO : Des pluies artificielles contre la pollution

Au Pakistan, de la pluie artificielle contre le “smog”. Le smog équivaut à un brouillard de pollution qui se répand dans les zones urbaines. Face à ce fléau majeur de la pollution atmosphérique, le Pakistan a pris l'initiative de le combattre avec de la pluie artificielle.

• Bruxelles a ajouté ce mercredi trois sites pornographiques - Pornhub, Stripchat et XVideos - à la liste des très grandes plateformes en ligne soumises à des contrôles renforcés dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA).

• TF1 accélère la bascule de son modèle économique de la télévision traditionnelle linéaire vers la télévision à la demande à laquelle on accède via une application de type Netflix ou MyCanal. La filiale de Bouygues va ainsi lancer le 8 janvier TF1 +, une version plus riche que son interface MyTF1, appelée à devenir marginale.

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